Nous étions à la troisième édition de Lollapalooza le week-end du 21 au 22 juillet 2019. Cette édition nous a marqué profondément par son omniprésence de dubstep.
Pour cette occasion, nous vous proposons un récap des sets dubstep et de l’ambiance général grâce à quelques avis de festivaliers !
On commence avec Kayzo, une de nos attente du festival :
Kayzo nous délivra comme à son habitude, une ambiance plus qu’électrique. Un set très puissant avec des bass explosives !
Tous les genres musicaux étaient présent : Trance, dubstep, hardstyle, trap. On a eu aussi des passages plein d’émotion, plus mélodique.
On a pu entendre par exemple cette track :
Getter a pris le relais juste après.
Nous pensions encore à cette instant qu’il allait nous délivrer une performance essentiellement axée sur son Visceral Tour avec ses morceaux les plus Trap et mélodieux. Nous avions eu tellement tord… La première demie heure fut la plus meurtrière.
Dès les premières secondes Getter mit tout le monde d’accord, avec du gros dubstep bien nerveux.
Le public est à jamais marqué par le passage inoubliable du morceau d’Infekt avec son célébrissime Orgalorg.
@GetterOfficial playing @infektdubstep 😍😍😍😍❤️❤️❤️❤️ pic.twitter.com/nxkGfKJuum
— Dubstep Mag 🎶 (@Dubstep_Mag) July 20, 2019
L’ambiance était hors norme. Getter était bien venu pour tout casser sur la Perry stage ! Son set évolua ensuite, dans un second temps, vers de la trap bien sombre.
Sa maîtrise du DJing se fait clairement ressentir et arriva à placer avec brio son remix de Kill the Noise – Mine.
Sa prestation a marqué les esprits des jeunes festivaliers, on vous le garanti.
Leur complémentarité pendant leur set était d’une précision terrifiante. D’un côté, il y avait Svdden death qui arrivait à mettre en place une ambiance terrifiante avec ses sonorités si particulière.
On ressentait grandement sa volonté d’expérimenter avec son projet Voyd dont on a entendu plusieurs tracks. Ses sons les plus charismatiques ont pu être entendu tel que la désormais iconique VIP de Angel Style.
De l’autre côté, Must die! qui proposait lui un spectre musical beaucoup plus large avec par exemple des sonorités hardstyle.
On a pu voir à certains instants un Svdden death n’hésitant pas à jouer avec son public, à se mettre debout sur le deck, à crier et sauter dans tout les sens. Quel plaisir !
Pour son retour sur Paris, Habstrakt nous offrit un set très dynamique, digne de LA référence de la scène bass house. On le vit jouer avec le sourire au lèvre : il joue enfin dans son pays ! Nous avons pu assister à un moment d’émotion avec la venu de sa mère sur scène ! Ce fut un moment très intimiste avec le public puisqu’il nous a confié avoir remixé un son pendant une période difficile de sa vie : la célèbre remix de saint sinners de Zomboy !
La fin du set était totalement inattendue avec des son dubstep très 2016 : Moment de détente assuré pour un set totalement réussi pour notre sudiste !
Le concept était totalement intriguant. En effet, le québécois Snails nous annonça que chaque label allait jouer un quart d’heure. C’était donc bien un affrontement sans précédent !
Il invita en surprise Svdden death pour nous annoncer une collab inédite entre ces deux monstres. Nous avions dès lors les étoiles dans les yeux. *_*
That @snailmusic collab with @svddendeathdub 😍 pic.twitter.com/YtsaIF2U0A
— Dubstep Mag 🎶 (@Dubstep_Mag) July 21, 2019
Des visuelles à base d’escargots tout droit sortie de Pimp my ride ou des tacos volants, le jeux de lumière vire au vert slime, la couleur dominante de son univers. Snails veut à coup sûr nous épater avec la scénographie.
Gud vibration quant à eux nous offrait une ambiance très entraînante donnant envie de sauter partout. Le set était beaucoup plus centré sur de la trap. Eux aussi nous proposait un invité surprise. Il s’agissait de Shadient !
On sentait le jeux de concurrence qui se dessinait entre les deux labels mais on percevait surtout leur passion pour la musique. Ils se renvoyaient la balle avec amour !
Mais Snails nous réservât dans son dernier quart d’heure une surprise encore plus marquante. Nous assistions avec nos yeux ébahis sur scène la venue de Svdden Death et Samplifire. Ils lancèrent tous ensemble la collab svdden death x samplifire – Break em down. Frissons garanti.
Et comme si cela ne suffisait pas, Svdden Death continua de faire le showrunner en jouant avec le public et se mis en place derrière les platines pour continuer le show à sa sauce en choppant du riddim. Quel régale de danser sur sa musique une nouvelle fois. Le bpm à 140 fit virevolter la scène dans tous les sens. La poussière du sol envahissait la scène de partout. C’était magique. (Pas trop pour nos poumons, vous l’aurez compris)
Notre récap est maintenant terminé. Nous passons à la seconde partie de cette article.
En effet nous avons recueilli quelques avis de festivaliers pour l’occasion. Nous leur avons demandé leur avis de manière global sur le festival. Leur meilleur moment et ce qu’ils ont le moins apprécié.
Mon avis global sur Lollapalooza : une troisième édition merveilleuse. Déjà il faut savoir que Svdden death à lui seul ma cassé en 5 pendant son set et rebelote avec Snails, c’était incroyable. Svdden Death a passé de très bonne track mais le set était quand même un peu déséquilibré de par le fait que c’était un b2b avec Must Die!. J’ai vraiment ressenti deux volontés différentes. D’un côté Svdden Death qui était clairement là pour en finir avec nous. Et Must Die! qui était plus là pour plaire au plus grand nombre et passer un maximum de style de musique. Le set est quand même l’un des meilleurs de cette édition.Pour ce qui est du VS entre Slugz Music et Gud vibration, Snails m’a carrément surpris avec des tracks très actuelles, pas énormément de vomitstep et beaucoup de cassage de nuques. Selon moi son set était le meilleur de Lollapalooza et d’autant plus que Svdden Death s’est ramené une première fois pour nous lâcher une petite session chop très intensif (mon meilleur souvenir de cette édition). Et une nouvelle fois, pendant la deuxième partie cette fois ci avec SampliFire qui est passé en coup de vent pour balancer leur track. C’était tout simplement fou. Petit bémol pour Gud vibration qui ont subit quelques soucis techniques visiblement et du coup la qualité du set en a subit les frais.
De mon humble avis, cette édition était riche en surprise entre les guests, les apparitions surprises etc. Très bon point, la deuxième édition n’était pas comme ça.Pour parler des sets dubstep : énormément de trap, certes ça plait à beaucoup mais ça casse les *****. Des artistes vraiment variés tel que Kayzo avec un esprit rock ou encore Getter avec une pensée plus rap, ça rendait super bien ! La timetable était un peu désavantageuses, rendant les sets moins magique (ex Svdden Death) même si c’était une tuerie.Beaucoup de grosses tracks, beaucoup d’exclus (big up Habstrakt et Snails). Ce fut une édition brillante de par ces artistes mais perdant un point par rapport à l’organisation et la répartition des artistes.
Un très gros set de svdden death b2B Must Die!. J’ai eu l’honneur de pouvoir jouer une track avec Snails ! Merci à lui . Getter qui nous à tous mis d’accord. Très bon festival, je ne regrette d’être venue. Je reviendrais l’année prochaine !
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